Chaque année est organisée "la semaine de la langue française". 10 mots sont sélectionnés autour d'un thème. En 2008, il s'agit de la rencontre.
Les élèves de 4è B sont partis à la rencontre de ces dix mots qu'ils ont racontés, croisés, mariés, imaginés, slamés, rimés.
Voici le fruit de cette rencontre autour de :
APPRIVOISER BOUSSOLE JUBILATOIRE VISAGE S'ATTABLER TOI RHIZOME PASSERRELLE PALABRE TACT
"Boussole come je te console
Rhizome comme le soleil de l'aube
Tact comme on fait un pacte
Toi comme moi et toi
Apprivoiser comme mal aimer
Passerelle comme échappée belle
Visage comme le ciel sans nuage
Jubilatoire comme une femme sans pouvoir
S'attabler comme un homme étalé
Palabre comme mes yeux ont une arme".
Graziella
La rencontre de Toi et Moi
Nous étions tous les deux, toi et moi, dans la maison. Après des palabres, nous nous sommes enfin décidés à sortir et à découvrir la forêt mystérieuse qui bordait notre propriété. Munis d'une boussole, nous sommes partis à l'aventure. Après avoir franchi la passerelle qui enjambait le ruisseau, nous avons longé le bord de la rivière. Sur la berge, nous aperçûmes des rhizomes. Poursuivant notre chemin, nous sommes arrivés à l'orée de la forêt. Là, nous avons découvert un petit animal auquel nous nous sommes attachés. Avec beaucoup de tact, tu m'as affirmé vouloir l'apprivoiser. Après réflexion, je t'ai donné mon accord et là sur ton beau visage,
j'ai vu un sourire jubilatoire.
Le soir à la maison......
Toute notre famille s'est attablée et
nous avons fait le festin d'un nouveau dans notre famille.
Ayoub
"J'apprivoisais chaque endroit de ton visage
Toi et toi seul était sage
Je te parlais avec tact
Mais toi tu ne jubilais pas
Alors que quelques rhizomes goûtaient à nos
pas
Nous palabrions
La boussole autour de mon cou tel un
pendentif
Sous nos passerelles d'amour
Nousnous attablions sans aucun recours
Moi et toi c'était seulement ça."
Oihiba
"Je me suis attablée à la terrasse d'un café
Et toi tu es arrivé
C'est avec tact que tu m'as parlé
J'admirais ton visage émerveillé
Après de longues palabres et une grande
jubilation nous nous sommes apprivoisés
Avant toi je ne savais où aller
Comme un rhizome j'étais enterrée
Plus besoin de boussole
J'ai trouvé mon chemin
J'ai traversé toutes les passerelles pour te rencontrer
Et c'est comme ça que nous nous sommes rapprochés."
Souad et Najoua
Passerelle + boussole = belle
Un jour sur une longue passerelle j'ai trouvé une belle boussole en or.
Visage + rhizome = image
Sur une image je voyais un visage autour des rhizomes.
Apprivoiser + jubilatoire = laboratoire
Dans un laboratoire j'apprivoisais mon chien avec un air jubilatoire.
S'attabler + tact = table
Nous nous attablons à une table avec beaucoup de tact.
Toi + Apprivoiser = privé
En privé toi et moi nous avons apprivoisé notre chien.
Palabre + visage = grave
Après des palabres, ton, visage n'est plus grave.
Doria
"J'étais tout déboussolé à l'idée de rencontrer John Cena. Quand il arriva, j'aperçus son visage. Nous avons palabré. Après le dîner, nous avons été sur une passerelle. Nous nous sommes attablés. J'ai eu un tact avec John Cena. J'ai ressenti de la jubilation. Il a dit : "Toi ta mère t'a bien apprivoisé."
Brandon
"Je voudrais faire une dédicace à tous les chiens de Marseille attachés à une paserelle. Oui, c'était bien réel, les chiens non apprivoisés tous déboussolés. Et les gens avec leur air heureux et avec leur discussion sérieuse. De voir combien les chiens se sentaient comme rhozomes, aimés de personne, ce n'était pas un conte de fée, c'était bien réel. Une personne les a vus, les a regardés dans les yeux, d'un air malheureux. Elle a eu un tact comme un contact et a ressenti une émotion et oui ça aussi c'était bien réel."
Alan
"Tout a commencé en cours de français quand notre prof nous a annoncé qu'on allait participer à un concours dont l'objectif était d'écrire des textes autour de dix mots : boussole, apprivoiser, jubilatoire, s'attabler, rhizome, passerelle, palabre, tact, toi.
je me suis donc attablé et j'ai commencé à écrire. je réalisai alors combien il était diffcile d'apprivoiser un stylo. Il n'y avait que moi et ma feuille, l'inspiration venait toute seule, pas besoin de passerelle. Mais après ma longue journée d'école, je me suis endormie, j'ai sombré dans un rêve où tout paraissait noir, des voix résonnaient en palabre dans mes oreilles. J'avançai lentement, je me prenais les pieds dans de traîtres rhizomes. J'aperçus enfin un visage qui me paraissait avoir un air jubilatoire. Et soudain je me suis réveillée et tout en regardant ma feuille, m'est venue l'idée de raconter mon rêve. Mon travail fut vite terminé, ça m'a fait rire, parce que même en dormant, j'ai du tact pour raconter les histoires. Voilà j'ai réussi à caser tous les mots sauf "toi", mais maintenant je peux dire qu'ils y sont tous."
Sabrina
Remix le petit chaperon rouge
Il était une fois une jeune fille surnommée le petit chaperon rouge qui allait rendre visite à sa mère-grand au fin fond de la forêt pour lui apporter une galette. Elle prit une boussole au cas où elle se perdrait en chemin. Elle marcha, marcha puis elle traversa une passerelle et quand soudain un loup apparut. Avec tact, elle entama des palabres avec lui pour pouvoir l'apprivoiser. Puis continuant sa route, en chemin elle aperçut des rhizomes qu'elle cueillit immédiatement. Enfin elle vit la maison de sa mère-grand et frappa à la porte. "Ah c'est toi ma petite fille" dit-elle avec un visage épanoui, "quelle belle surprise!". Elles s'attablèrent pour pouvoir déguster la galette.
Samia
Le thème d'une rencontre sportive avec mon idole
P comme palabre
Après ses palabres avec mon idole
J comme jubilatoire
Ce sourire jubilatoire avec mon idole
V comme visage
Mon idole a vu mon visage exprimer des sourires
A comme apprivoiser
Mon idole m'a offert un animal que j'ai apprivoisé
Tcomme toi
Toi et moi nous regardons jouer notre idole
S comme s'attabler
Mon idole et moi nous nous attablons dans la soirée
B comme boussole
Mon idole a offert une boussole à mon amie
R come rhizome
Mon idole avait perdu sa chaussure à cause de ce rhizome.
T comme tact
Mon idole et moi nous avons eu un bon tact
P comme passerelle
Moi et monj idole nous nous sommes rencontrés sur cette passerelle.
Bryan
Nous
Toi, moi nous avons toujours rêvé de nous apprivoiser quelque soit le moment.
Nous avons souvent pensé qu'un jour nous ne pourrions jamais nous atteindre.
Lorsque je voyais ton visage si souriant et si attachant, j'en tombais de haut.
Pou échapper au sol, et pour m'y retrouver, je m'accrochais à ton regard, mais très loin je me perdais dans un océan bleu, très bleu.
Une tempête affreuse s'abattit sur ma tête, et des vagues de plus de cinq mètres me renversèrent. Ensuite je me suis retrouvée sur une plage avec à coté de moi une carte et une boussole qui m'indiquait les points cardinaux. Je me suis levée, me demandant ce que je faisais ici, je pris ma carte et ma boussole et je me mis en route en me disant que l'objectif final était un village perdu. Pour arriver au village, j'ai dû prendre une passerelle, et sur les côtés de cette passerelle, je voyais des rhizomes, j'avais l'impression que j'étais une fourmi à côté de ces rhizomes. Un moment donné je me suis rendue compte que je n'étais pas toute seule dans la forêt. Subitement je vis un homme apparaître devant moi avec à la main une lettre et l'homme me demanda de le suivre. Sur cette lettre, était marquée l'heure du rendez-vous. Enfin arrivée au village, un groupe de gens me regardèrent avec inquiètude.
Je marchai jusqu'à ma tente tout en me disant que j'avais rendez-vous dans une heure.
Enfin prête, je partis sous la tente du grand Manitou: le chef de la tribu, tout en sachant qu'il fallait parler avec tact. J'arrivai et je m'attablai. Pendant deux longues heures nous devions avoir une discussion, mais à la fin de ces palabres, un rire jubilatoire apparut sous la tente, sans aucune raison. A la fin de cette discussion je partis sous ma tente pour aller me coucher. Et enfin je me réveillai dans les bras de mon cher bien aimé dont je regardai fixement les yeux bleus, m'y noyant, et sans rien dire je m'approchai et je l'embrassai.
Malika.
Rencontre dans la jungle
Alors que j'étais en pleine dispute avec ma femme, la télé s'est allumée et s'est mise sur la chaîne dInformations. Je demandai à ma femme de baisser d'un ton pour que je puisse m'intéresser à la vie des autres. Sur cette chaîne, ils parlaient d'une femme qui était née dans la jungle quelque part en Afrique, et qui offrait cent mille euros à celui ou celle qui la retrouverait. Toute la nuit j'ai pensé à cette femme, je me disais que ça serait bien que j'aille à sa rencontre, non pas pour l'argent, mais moi ça ne me plairait pas de vivre dans la jungle seul. Le lendemain, bien décidé à rencontrer cette femme, je préparai mes affaires et me rendis directement à l'aéroport. Quelques heures plus tard je me suis retrouvé dans la forêt de Layan, j'étais presque sur qu'elle se trouvait ici.
Je marchai longtemps, quand tout à coup une chose me toucha l'épaule, je me retournai et là je vis un visage jubilatoire. C'était cette femme, la femme de la télé. Elle me regarda et m'emmena dans un endroit fabuleux. Elle me demanda de m'attabler avec elle pour discuter. J'acceptai avec plaisir.
-Quand je vous ai vu, j'ai tout de suite compris que vous veniez pour moi.
Elle avait une voix douce et des yeux magnifiques. Nous avons palabré des heures et des heures. Maintenant que je l'avais retrouvée, il était temps de rentrer.
J'ai pris ma boussole. Arrvivé devant ûne passerelle, je me tordis la cheville et tombai dans un grand rhozome. Je regardai cette femme et lui dit :
- Tu dois continuer seule ton chemin, je suis beaucoup trop faible pour continuer.
-Non, tu dois continuer. Toi et moi, c'est une nouvelle histoire qui commence, tu m'as apprivoisé, tu ne peux pas me laisser, j'ai besoin de toi.
Elle me parlait avec beaucoup de tact.
Je la regardai à deux fois et me dit que je ne pouvais pas la laisser comme ça. Je pris mon courage à deux mains et me relevai. Aussitôt relevé, j'ai vu sur son visage qu'elle était heureuse.
Quelques heures plus tard, nous nous sommes retrouvés à l'aéroport. Le voyage a été long, mais à peine rentré à New York, je me suis dépêché d'emmener cette femme au commissariat. Tous ces gens me regardaient, le commissaire me regarda et me tendit un chèque de cent mille euros.
Je me tournai et regardai la femme.
-Quel est votre prénom ?
-Je m'appelle Sabrya.
-Sabrya, voulez-vous m'épouser ?
Elle me regarda avec un grand sourire et ses yeux brillaient de bonheur.
Elle me regarda et me répondit :
-Oui.
Avec l'argent reçu par le commissaire, nous avons pu nous offrir un super mariage ainsi qu'un magnifique voyage de noces dans le petit village de Layan.
Héléna Poirrier