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  • : Le blog CDI du Ronceray
  • : Adresse : 72 rue Marc Sangnier 72 100 Le Mans Collège REP + 175 élèves
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LIRE

Un collège sans CDI serait comme une forteresse sans rempart !

Lire, c'est grandir !

CITATIONS

"Lire, c'est voyager, voyager, c'est lire."

Victor Hugo

"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois."

Pierre Dumayet

"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire,
j'ai la certitude d'être encore heureux."

Jules Renard

"Une pièce sans livres, c'est comme un corps sans âme."

Cicéron

"Une lecture bien menée sauve de tout, y compris de soi-même."

Daniel Pennac

"Les livres ont les mêmes ennemis que l'homme :
le feu, l'humide, les bêtes, le temps et leur propre contenu."

Paul Valéry

"Ranger une bibliothèque,
c'est exercer de façon silencieuse l'art de la critique."

J.L.Borgès

"Ceux qui brûlent les livres finissent tôt ou tard par brûler les hommes."

H.Heine

"Un livre est une fenêtre par laquelle on s'évade."

Julien Green

"Le monde se divise en deux catégories de gens :
ceux qui lisent des livres et
ceux qui écoutent ceux qui ont lu des livres."

Bernard Werber


"Ne prêtez pas vos livres : personne ne les rend jamais.
Les seuls livres que j'ai dans ma bibliothèque
sont des livres qu'on m'a prêtés."


Anatole France



"Le don de la lecture est celui par lequel
un homme arrive à comprendre
qu'il n'a pas toujours raison,
et que les autres, dont il diffère,
n'ont pas nécessairement tort."

Robert Louis Stevenson


"Il y avait dans les mots des images et des bruits,
la place de nos peurs et de quoi nourrir nos coeurs."

Alice Ferney


"Je crois qu'ils peuvent trouver dans les livres
de quoi rêver et de quoi réfléchir."

Julia Billet


"Si quelqu'un vole des livres ou ne rend pas des livres empruntés,
que dans sa main le livre se métamorphose en un serpent féroce."

Bibliothèque de l'abbaye San Pedro, Barcelone


"Il y a des livres que l'on déguste,
d'autres que l'on dévore,
et quelques-uns, rares, que l'on mâche,
et que l'on digère entièrement."

Cornélia Funke


"Lis-moi des livres sinon je mourrai".

Michael Ondaatje


"Les livres ont été mes oiseaux et mes nids,
mes bêtes domestiques, mon étable et ma campagne ;
la bibliothèque, c'était le monde pris dans un miroir."

J.P Sartre


"Quand elle lit, elle revient, tout égarée et le feu aux joues,
de l'île au coffre plein de pierreries,
du noir château où l'on opprime un enfant blond et orphelin."

Colette

" Un écrivain véritable ne trouve pas ses mots.
Alors, il les cherche. Et il trouve mieux."

Valéry

"Tu ne m'échapperas pas, dit le livre.
Tu m'ouvres et me refermes et tu te crois dehors,
mais tu es incapable de sortir car il n'y a pas de dedans."

R.Detambel

"Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance
que nous ayons si pleinement vécus
que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre,
ceux que nous avons passés avec un livre préféré."

Marcel Proust


" J'ai la chance de vivre dans un pays où la poésie compte :
on tue des gens parce qu'ils en lisent, parce qu'ils en écrivent"

Ossip Mandelstam, mort en 1938,
victime des purges staliniennes


"Les poètes savent faire surgir les mots qui savent de nous
ce que nous ignorons d'eux."

René Char

"Ma vie était à l'intérieur des livres.
Quand, parfois, je me sentais étouffer sous la pression des parents ou de l'école,
il me suffisait d'ouvrir un livre pour pouvoir respirer.
Je m'endormais même avec, comme d'autres serrent des peluches...
Comme le poisson respire dans l'eau,
je respirais dans l'air étouffant des pages,
dans l'absence du monde."

Anne Percin


"Etre écrivain, c'est parler de choses qu'on n'a pas vues,
qu'on ne connaît pas, mais dont on sent qu'elles sont  vraies."

Agnès Desarthe

"Dans la boîte, les livres avaient confit sous une couche de poussière. Leur papier s'était jauni, un peu durci. Ils étaient craquants comme bambous en carême. Ils semblaient provenir, presque intacts d'un autre âge. Le négrillon avait parfois l'impression qu'ils avaient glissé des mondes fabuleux dont leurs images attestaient l'existence. Quand on en soulevait un, il s'accrochait aux autres par des fils d'arignée. Et quand on les ouvrait, quand on les ouvrait, le papier dérangé exhalait comme une haleine ancienne, oh, quand on les ouvrait...Pour atteindre la boîte, il fallait s'engager dans le noir déserté, sous les vêtements de la penderie, le coeur battant. C'était sortir d'une grotte le coffre d'un trésor..."

 

Patrick Chamoiseau

"J'ai passé huit jours sans jamais en sortir que pour aller dans ma chambre et sans jamais sortir de ma chambre que pour y entrer....J'ai vécu dans la plus parfaite paix sans jamais penser ni au temps passé ni à l'avenir, le travail m'empêchant de connaître que le présent existait."

Casanova, parlant de la bibliothèque de Wolfenbüttel

 

"On vit infiniment plus en lisant."

 

Alice Ferney

 

" Les livres n'étaient pas à lire : compagnons d'existence,

ils s'instituaient en outils de survie,

sorte de vies commensales de ses longues solitudes.

Les livres étaient vivants."

 

"Ô Partageurs, vous savez cette enfance :

lire, cette communion et cette longue émotion."

 

Patrick Chamoiseau

 

"Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous."

 

Kafka

 

"Etre un fantôme, c'est un peu comme lire,

avoir la sensation de connaître les gens, les décors, les situations,

sans jouer de rôle particulier, excepté celui de l'observateur attentif."

 

M.Cunningham

 

"Un roman est comme un archet,

la caisse du violon qui rend les sons,

c'est l'âme du lecteur."

 

Stendahl

 

"J'écris autrement que je ne parle,

je parle autrement que je ne pense,

je pense autrement que je ne devrais penser

et ainsi jusqu'au plus profonde de l'obscurité."

 

Kafka

 

"C'est là, à portée de main, ça ne tombe jamais en panne,

ça tient au creux de la paume,

 c'est un miroir, une machine à remonter le temps,

une porte ouverte sur l'autre, c'est un livre".

 

Agnès Desarthe

 

"Nous avons besoin de livres qui agissent sur nous

comme un malheur dont nous souffririons beaucoup,

à la mort de quelqu'un que nous aimerions plus que nous-mêmes,

comme si nous étions proscrits, condamnés à vivre dans les forêts,

loin de tous les hommes, comme un suicide."

 

Kafka

 

"A travers les créations, se livre un terrible combat, se joue une dernière chance, celle de donner aux enfants les mots pour dire ce qu'on souffre, ce qu'on désire, ce qu'on aime, les mots pour désigner le mal, le bien, la peur, la haine. Tous les mots qui font l'homme debout. Et quoi qu'on veuille dire aux enfants, on doit d'abord faire une histoire intéressante qui ne dégorge pas de l'éducatif

dès qu'on y pose le doigt."

 

M.A. Murail

 

"Le verbe lire ne supporte pas l'impératif.

 Aversion qu'il partage avec quelques autres :

le verbe aimer...le verbe rêver."

 

Daniel Pennac

 

 

« Moi, si j’avais faim et me trouvais dans la rue,

je ne demanderais pas un pain mais un demi-pain et un livre. »

 
Federico Garcia Lorca

 

 

"L'histoire de mes livres est obscure car le monde est obscur.

 Ecrire, c'est difficile, lire aussi." 

 

A. Robbe-Grillet

 

"Les meilleurs livres sont ceux

dont on se souvient du fauteuil

dans lequel on les a lus."

J.P Toussaint   

 

"Il eut soudain grand faim de livres

En avala 133

Dont un traité de savoir-vivre

Mi à l'envers, mi à l'endroit.

Il épargna la poésie

dévora l'encyclopédie

et juste à l'heure du dessert

mi à l'endroit, mi à l'envers

Croqua la bibliothécaire."

Pierre Coran   

 

"Si vous ne lisez que les livres que tout le monde lit,

vous ne pouvez penser que ce que tout le monde pense."

Murakami

 

"Le paradis est une bibliothèque."

Borgès

 

"Avoir des livres sans les lire, c'est avoir des fruits en peinture."

Diogène

 

"Si Dieu existait, il serait une bibliothèque."

Eco

 

"Je voudrais que vous vous émerveilliez non seulement de ce que vous lisez,

mais du miracle que cela soit lisible."

Nabokov

 

 

"Le livre est un moyen de partager le mystère du monde."

Le Clézio

 

 

 

POEMES DE ROMANS


Dans quel roman du CDI peux-tu trouver ces poèmes ?

 

 

Lumière, lumière lointaine

Plus basse que les étoiles

Quelle sera la main

Qui t'allume et t'éteint...

 

Fabrizio de Andrè

 

 

Mon coeur continue à couper le bois

à chanter avec les scies sous la pluie

à broyer le froid, la sciure et le parfum.

 

Pablo Neruda

 

 

Toutes ces choses que les hommes ne savent pas

Ces gestes simples et qu'ils ne font pas

Ils oublient chaque fois

Ces silences si forts

Et qu'ils n'entendent pas

 

Yannick Noah

 

 

Jamais d'autre que toi en dépit des étoiles et des solitudes

En dépit des mutilations d'arbres à la tombée de la nuit

Jamais d'autre que toi ne poursuivra son chemin qui est le mien

Plus tu t'éloignes et plus ton ombre s'agrandit

Jamais d'autre que toi ne saluera la mer à l'aube

quand fatigué d'errer moi sorti des forêts ténébreuses et des buissons d'orties

je marcherai vers l'écume

Jamais d'autre que toi ne posera sa main sur mon front et mes yeux

Jamais d'autre que toi...

 

Robert Desnos




J'attache de la valeur à toute forme de vie, à la neige, la fraise, la mouche.
J'attache de la valeur au règne animal et à la république des étoiles.
J'attache de la valeur à ce qui demain ne vaudra plus rien
et à ce qui aujourd'hui vaut encore peu de chose.
J'attache de la valeur à l'usage du verbe aimer
et à l'hypothèse qu'il existe un créateur.

Erri De Luca



Prends garde de n'élever tes enfants
comme s'ils devaient rester toute leur vie des enfants,
sans penser qu'un jour ils deviendront des pères.

Hattan Ibn al-Mu'alla

26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 15:55

Mardi 16 avril, les élèves de 4è et de 3è ont rencontré à la médiathèque sud Julia Billet, l'auteur de la Guerre de Catherine.

 

 

         
   

Genèse de la Guerre de Catherine :   

-Autoportrait entre chien et loup-

       

"La photographie de première de couverture qui date de 1947 est extraite de l’album de France, ma mère, qui fut une élève de l’école de Sèvres. La pédagogie nouvelle qui y avait cours, fondée sur des relations de confiance entre professeurs et élèves, devenant ainsi acteurs de leurs apprentissages, non seulement l’initia aux techniques, aux arts, à la création et développa son ouverture d’esprit, mais combla un peu la perte terrible de la tendre douceur du nid familial. L’école de Sèvres fut après la guerre, pour beaucoup d’orphelins, enfants perdus aux noms désertés, une arche de Noé réparatrice de malheurs, un havre, un refuge, un foyer où soigner leurs blessures, s’enraciner à nouveau dans la vie, les pieds dans les marguerites et la tête dans les étoiles. J’ai fréquenté une école classique, mais je rends grâce à ma mère d’avoir instillé en moi cette sensibilité artistique héritée de son passage à l’école de la maison de Sèvres. Voilà peut-être d’où vient mon inspiration, dont l’initiatique mystère est une des problématiques du roman. La guerre de Catherine montre comment une jeune fille, poussée vers l’âge adulte par les vents troubles et violents de l’histoire, en posant un certain regard sur le monde, en y projetant le miroir de ses espoirs, de ses illusions, de ses luttes, découvre l’alchimie qui transforme en œuvres d’art les traces qu’on laisse de soi dans les reflets des choses et des êtres, par-delà la mort."

Les parallèles entre la littérature et la photographie, Catherine en joue sur les notes les plus aiguës de sa guerre. Ecrire avec des mots ou avec la lumière est le seul moyen de résister à la barbarie, de témoigner de « ce que nous sommes vraiment et que nous ne prenons pas le temps d’être », emportés par les courants furieux de l’Histoire, de donner à voir l’absence, à lire l’indicible. La chambre noire du photographe est la page blanche de l’écrivain, où se révèlent les vérités ignorées des autres et de soi dans un moment hors du temps, un éternel éphémère.

« Catherine cultive ainsi sa chance. Elle survit aux horreurs de la guerre, sous l’égide bienveillante de son Rolleiflex, regardant la vie à travers le verre de l’objectif, s’en faisant une carapace, un voile d’invisibilité, un intercesseur, tête baissée sur le viseur en pleine poitrine, spectatrice à distance des drames, des injustices, des petits bonheurs qui se nouent en silence autour d’elle, les fixant à jamais pour ne rien oublier. »

« A l’image de Catherine se mettant volontairement en retrait du réel pour ne pas s’y blesser, à défaut de Rollei, j’ai créé un double fictionnel de ma mère comme narratrice de son histoire, une héroïne plus âgée, parée de certains atours lui ressemblant, et d’autres aussi sortis de mon imagination. Catherine est en quelque sorte une chimère née entre elle et moi, faite de vrais et de faux raccords, tels ces noms mouvants qui pouvaient, en ces temps troublés de l’occupation, sauver ou perdre une âme. Ma mère pleura à la lecture du manuscrit, émue que  je fasse mienne une partie de la dette immense qu’ont tous les enfants cachés envers ces héros anonymes, ces invisibles, ces justes inconnus dont l’humanité fut le beau visage de la guerre. Ce roman leur est dédié. "

   

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Madame, vous maniez votre plume comme Catherine son Rollei, aussi La guerre de Catherine, va nous aider, nous aussi à être des "raccommodeurs de faïences et de porcelaines, des réparataeurs de malheurs, à approcher le monde autrement, à nous rendre plus forts et plus justes, plus proches de nous-mêmes et de la tribu des humains."   
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Published by COLLEGE DU RONCERAY - dans Prix des lecteurs 2013