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  • : Le blog CDI du Ronceray
  • : Adresse : 72 rue Marc Sangnier 72 100 Le Mans Collège REP + 175 élèves
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LIRE

Un collège sans CDI serait comme une forteresse sans rempart !

Lire, c'est grandir !

CITATIONS

"Lire, c'est voyager, voyager, c'est lire."

Victor Hugo

"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois."

Pierre Dumayet

"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire,
j'ai la certitude d'être encore heureux."

Jules Renard

"Une pièce sans livres, c'est comme un corps sans âme."

Cicéron

"Une lecture bien menée sauve de tout, y compris de soi-même."

Daniel Pennac

"Les livres ont les mêmes ennemis que l'homme :
le feu, l'humide, les bêtes, le temps et leur propre contenu."

Paul Valéry

"Ranger une bibliothèque,
c'est exercer de façon silencieuse l'art de la critique."

J.L.Borgès

"Ceux qui brûlent les livres finissent tôt ou tard par brûler les hommes."

H.Heine

"Un livre est une fenêtre par laquelle on s'évade."

Julien Green

"Le monde se divise en deux catégories de gens :
ceux qui lisent des livres et
ceux qui écoutent ceux qui ont lu des livres."

Bernard Werber


"Ne prêtez pas vos livres : personne ne les rend jamais.
Les seuls livres que j'ai dans ma bibliothèque
sont des livres qu'on m'a prêtés."


Anatole France



"Le don de la lecture est celui par lequel
un homme arrive à comprendre
qu'il n'a pas toujours raison,
et que les autres, dont il diffère,
n'ont pas nécessairement tort."

Robert Louis Stevenson


"Il y avait dans les mots des images et des bruits,
la place de nos peurs et de quoi nourrir nos coeurs."

Alice Ferney


"Je crois qu'ils peuvent trouver dans les livres
de quoi rêver et de quoi réfléchir."

Julia Billet


"Si quelqu'un vole des livres ou ne rend pas des livres empruntés,
que dans sa main le livre se métamorphose en un serpent féroce."

Bibliothèque de l'abbaye San Pedro, Barcelone


"Il y a des livres que l'on déguste,
d'autres que l'on dévore,
et quelques-uns, rares, que l'on mâche,
et que l'on digère entièrement."

Cornélia Funke


"Lis-moi des livres sinon je mourrai".

Michael Ondaatje


"Les livres ont été mes oiseaux et mes nids,
mes bêtes domestiques, mon étable et ma campagne ;
la bibliothèque, c'était le monde pris dans un miroir."

J.P Sartre


"Quand elle lit, elle revient, tout égarée et le feu aux joues,
de l'île au coffre plein de pierreries,
du noir château où l'on opprime un enfant blond et orphelin."

Colette

" Un écrivain véritable ne trouve pas ses mots.
Alors, il les cherche. Et il trouve mieux."

Valéry

"Tu ne m'échapperas pas, dit le livre.
Tu m'ouvres et me refermes et tu te crois dehors,
mais tu es incapable de sortir car il n'y a pas de dedans."

R.Detambel

"Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance
que nous ayons si pleinement vécus
que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre,
ceux que nous avons passés avec un livre préféré."

Marcel Proust


" J'ai la chance de vivre dans un pays où la poésie compte :
on tue des gens parce qu'ils en lisent, parce qu'ils en écrivent"

Ossip Mandelstam, mort en 1938,
victime des purges staliniennes


"Les poètes savent faire surgir les mots qui savent de nous
ce que nous ignorons d'eux."

René Char

"Ma vie était à l'intérieur des livres.
Quand, parfois, je me sentais étouffer sous la pression des parents ou de l'école,
il me suffisait d'ouvrir un livre pour pouvoir respirer.
Je m'endormais même avec, comme d'autres serrent des peluches...
Comme le poisson respire dans l'eau,
je respirais dans l'air étouffant des pages,
dans l'absence du monde."

Anne Percin


"Etre écrivain, c'est parler de choses qu'on n'a pas vues,
qu'on ne connaît pas, mais dont on sent qu'elles sont  vraies."

Agnès Desarthe

"Dans la boîte, les livres avaient confit sous une couche de poussière. Leur papier s'était jauni, un peu durci. Ils étaient craquants comme bambous en carême. Ils semblaient provenir, presque intacts d'un autre âge. Le négrillon avait parfois l'impression qu'ils avaient glissé des mondes fabuleux dont leurs images attestaient l'existence. Quand on en soulevait un, il s'accrochait aux autres par des fils d'arignée. Et quand on les ouvrait, quand on les ouvrait, le papier dérangé exhalait comme une haleine ancienne, oh, quand on les ouvrait...Pour atteindre la boîte, il fallait s'engager dans le noir déserté, sous les vêtements de la penderie, le coeur battant. C'était sortir d'une grotte le coffre d'un trésor..."

 

Patrick Chamoiseau

"J'ai passé huit jours sans jamais en sortir que pour aller dans ma chambre et sans jamais sortir de ma chambre que pour y entrer....J'ai vécu dans la plus parfaite paix sans jamais penser ni au temps passé ni à l'avenir, le travail m'empêchant de connaître que le présent existait."

Casanova, parlant de la bibliothèque de Wolfenbüttel

 

"On vit infiniment plus en lisant."

 

Alice Ferney

 

" Les livres n'étaient pas à lire : compagnons d'existence,

ils s'instituaient en outils de survie,

sorte de vies commensales de ses longues solitudes.

Les livres étaient vivants."

 

"Ô Partageurs, vous savez cette enfance :

lire, cette communion et cette longue émotion."

 

Patrick Chamoiseau

 

"Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous."

 

Kafka

 

"Etre un fantôme, c'est un peu comme lire,

avoir la sensation de connaître les gens, les décors, les situations,

sans jouer de rôle particulier, excepté celui de l'observateur attentif."

 

M.Cunningham

 

"Un roman est comme un archet,

la caisse du violon qui rend les sons,

c'est l'âme du lecteur."

 

Stendahl

 

"J'écris autrement que je ne parle,

je parle autrement que je ne pense,

je pense autrement que je ne devrais penser

et ainsi jusqu'au plus profonde de l'obscurité."

 

Kafka

 

"C'est là, à portée de main, ça ne tombe jamais en panne,

ça tient au creux de la paume,

 c'est un miroir, une machine à remonter le temps,

une porte ouverte sur l'autre, c'est un livre".

 

Agnès Desarthe

 

"Nous avons besoin de livres qui agissent sur nous

comme un malheur dont nous souffririons beaucoup,

à la mort de quelqu'un que nous aimerions plus que nous-mêmes,

comme si nous étions proscrits, condamnés à vivre dans les forêts,

loin de tous les hommes, comme un suicide."

 

Kafka

 

"A travers les créations, se livre un terrible combat, se joue une dernière chance, celle de donner aux enfants les mots pour dire ce qu'on souffre, ce qu'on désire, ce qu'on aime, les mots pour désigner le mal, le bien, la peur, la haine. Tous les mots qui font l'homme debout. Et quoi qu'on veuille dire aux enfants, on doit d'abord faire une histoire intéressante qui ne dégorge pas de l'éducatif

dès qu'on y pose le doigt."

 

M.A. Murail

 

"Le verbe lire ne supporte pas l'impératif.

 Aversion qu'il partage avec quelques autres :

le verbe aimer...le verbe rêver."

 

Daniel Pennac

 

 

« Moi, si j’avais faim et me trouvais dans la rue,

je ne demanderais pas un pain mais un demi-pain et un livre. »

 
Federico Garcia Lorca

 

 

"L'histoire de mes livres est obscure car le monde est obscur.

 Ecrire, c'est difficile, lire aussi." 

 

A. Robbe-Grillet

 

"Les meilleurs livres sont ceux

dont on se souvient du fauteuil

dans lequel on les a lus."

J.P Toussaint   

 

"Il eut soudain grand faim de livres

En avala 133

Dont un traité de savoir-vivre

Mi à l'envers, mi à l'endroit.

Il épargna la poésie

dévora l'encyclopédie

et juste à l'heure du dessert

mi à l'endroit, mi à l'envers

Croqua la bibliothécaire."

Pierre Coran   

 

"Si vous ne lisez que les livres que tout le monde lit,

vous ne pouvez penser que ce que tout le monde pense."

Murakami

 

"Le paradis est une bibliothèque."

Borgès

 

"Avoir des livres sans les lire, c'est avoir des fruits en peinture."

Diogène

 

"Si Dieu existait, il serait une bibliothèque."

Eco

 

"Je voudrais que vous vous émerveilliez non seulement de ce que vous lisez,

mais du miracle que cela soit lisible."

Nabokov

 

 

"Le livre est un moyen de partager le mystère du monde."

Le Clézio

 

 

 

POEMES DE ROMANS


Dans quel roman du CDI peux-tu trouver ces poèmes ?

 

 

Lumière, lumière lointaine

Plus basse que les étoiles

Quelle sera la main

Qui t'allume et t'éteint...

 

Fabrizio de Andrè

 

 

Mon coeur continue à couper le bois

à chanter avec les scies sous la pluie

à broyer le froid, la sciure et le parfum.

 

Pablo Neruda

 

 

Toutes ces choses que les hommes ne savent pas

Ces gestes simples et qu'ils ne font pas

Ils oublient chaque fois

Ces silences si forts

Et qu'ils n'entendent pas

 

Yannick Noah

 

 

Jamais d'autre que toi en dépit des étoiles et des solitudes

En dépit des mutilations d'arbres à la tombée de la nuit

Jamais d'autre que toi ne poursuivra son chemin qui est le mien

Plus tu t'éloignes et plus ton ombre s'agrandit

Jamais d'autre que toi ne saluera la mer à l'aube

quand fatigué d'errer moi sorti des forêts ténébreuses et des buissons d'orties

je marcherai vers l'écume

Jamais d'autre que toi ne posera sa main sur mon front et mes yeux

Jamais d'autre que toi...

 

Robert Desnos




J'attache de la valeur à toute forme de vie, à la neige, la fraise, la mouche.
J'attache de la valeur au règne animal et à la république des étoiles.
J'attache de la valeur à ce qui demain ne vaudra plus rien
et à ce qui aujourd'hui vaut encore peu de chose.
J'attache de la valeur à l'usage du verbe aimer
et à l'hypothèse qu'il existe un créateur.

Erri De Luca



Prends garde de n'élever tes enfants
comme s'ils devaient rester toute leur vie des enfants,
sans penser qu'un jour ils deviendront des pères.

Hattan Ibn al-Mu'alla

3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 09:53

Voici une légende de notre département sarthois tirée du livre La Sarthe en légendes de Nadia Gypteau paru aux Editions du Petit Pavé.

 

Nos existences sont en réalité, par l’hérédité, aussi pleines de chiffres cabalistiques, de sorts jetés, que s’il y avait vraiment des sorcières. Marcel Proust

 

Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ?

Lamartine

 

Il y a plus à lire dans une forêt que dans un livre.

Saint Bernard de Clairvaux

 

 

Légende de la fée de la forêt

 

Ce soir de Noël, Marcellin était parti à la rencontre de ses parents et de ses sœurs qui assistaient à la messe de minuit à l’église de Jupilles. Ses pas le conduisirent  vers une petite clairière  de cette grande forêt de chênes et de hêtres qu’on appelle forêt de Bercé. Le froid était vif, il n’y avait  rien à manger et encore moins à partager. Il se sentait seul tout au fond de lui. Quand finirait donc cette triste misère ? Des larmes lui montèrent aux yeux et il ne put s’empêcher de sangloter.

Or, en cette nuit de Noël, où des miracles peuvent parfois se produire, il se trouve qu’une fée était assise, insouciante, à califourchon sur le croissant de lune.

-         qui a autant de chagrin pour que ses pleurs viennent jusqu’à moi ? se demanda-t-elle.

Et curieuse, elle s’élança, ne laissant qu’une traînée blanche derrière elle.

Marcellin vit se découper dans l’ombre de la lune une bien belle dame brune, vêtue d’une longue robe blanche.

-êtes-vous une fée ou un rêve ? demanda-t-il apeuré.

-les rêves sont dans l’esprit des gens et moi je suis bien là ! répondit-elle légèrement. Pourquoi pleures-tu ?

-Ma famille est trop pauvre. Mes parents se louent dans les fermes alentour pour un travail pénible et mal payé. Nous habitons une pauvre hutte, faite de branchages.

-Ne peux-tu rien faire de tes deux mains pour les aider ?

-Si, bien sûr, mes mains, elles, peuvent travailler, mais que faire ici, dans cette grande forêt, avec seulement deux mains ?

-N’as-tu jamais pensé que la richesse pouvait se trouver tout autour de toi, sans que tu t’en doutes ?

-La richesse ! Il n’y a pas de richesse ici. Mes parents n’ont pas d’argent.

-Tu comprendras un jour ce que je veux te dire. Et puisque ce soir n’est pas un  soir comme les autres, je vais te donner droit à un souhait.

-un souhait ? Je souhaite passer de joyeuses fêtes de Noël dans un an, avec mes parents et mes sœurs !

-C’est entendu, dit la fée.

Puis elle s’évapora doucement dans les airs, telle la brume qui se dissipe et monte vers le ciel.

-comment ce souhait pourrait-il se réaliser avec toute cette misère ? s’interrogea Marcellin.

-regarde autour de toi ! entendit-il encore dans le lointain.

-je ne vois que du bois…

Guidé par une force invisible, il se pencha et ramassa un beau rondin de hêtre qui se trouvait à ses pieds. Il prit son couteau et commença à tailler le bois. Au bout de plusieurs heures, il était toujours là, façonnant quelque chose, il ne savait pas quoi. Ses mains agiles travaillaient presque malgré lui. Il ne sentait plus le froid et n’avait plus d’inquiétude pour ses parents. Il fallait seulement qu’il continue ce travail, et la grosse branche ainsi travaillée prenait peu à peu une forme étrange….

 

 

D’après toi, quel objet Marcellin fabrique-t-il ? Peux-tu le dessiner ?

 

 

berce411.jpg

 

La forme qu’il lui avait donnée ressemblait étrangement à la forme de ses pieds. Le morceau de bois était allongé et creusé à l’intérieur. Il fit quelques pas, chaussé de ces curieux pieds en bois, qui lui allaient si bien ! Il avait inventé les sabots !!

Le garçon regagna la chaumière et toute la maisonnée fut heureuse de le retrouver.

Les fillettes tapaient dans leurs mains en dansant et en chantant :

-On n’aura plus froid à nos pieds maintenant !

-Nous pourrions peut-être en fabriquer d’autres et les vendre ! suggéra le père.

Dès le lendemain, sans plus attendre, chacun se mit au travail. Avec l’argent gagné, la famille put s’acheter du pain, de la viande et du beurre frais..

Noël approcha, Noël arriva. Marcellin état heureux.

-Cette année, nous n’aurons ni faim ni froid. Mon vœu s’est réalisé !

De la fenêtre, il aperçut la fée aux cheveux d’ébène qui, éclaboussée par les rayons de lune, lui fit un signe de la main. Elle portait des sabots finement ciselés et décorés.

Un instant, il détourna les yeux et la fée disparut. Mais il l’entendrait longtemps lui dire ces mots :

-la richesse peut se trouver tout autour de toi, sans que tu ne t’en doutes….

 

Dans les villages situés à proximité de la forêt de Bercé, plus de la moitié de la population travaillait comme sabotiers. Il fallait compter trois heures à un ouvrier pour fabrique une paire de sabots. A Jupilles, on utilisait le hêtre, résistant et facile à travailler. Les femmes sculptaient sur les sabots des feuillages, des rosaces ou des fleurs. C’est leur compétence qui permit à Jupilles d’être reconnu pour la diversité et l’originalité de ses modèles.

 

 

 

 

 

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Published by COLLEGE DU RONCERAY - dans Conte
2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 14:42
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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 08:18

 Un acrostiche, un quiz et un choix de poèmes réalisé par les élèves du collège Paul Symphor, en Martinique.

A vous de leur répondre !

 

C comme « Cahier d'un retour au pays natal ». C'est le chef-d'oeuvre initial d'Aimé Césaire.

E comme Engagement. Césaire parle au nom de tous les opprimés et de toutes les victimes du colonialisme « Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche , ma voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir. »

S comme " Soleil cou coupé" , titre d'un recueil de poésie mais « S » aussi comme Séismes qui secouent parfois la Martinique : Sa poésie fait référence à la faune, à la flore, à la géographie de son île.


A comme "Armes miraculeuses" (titre du premier recueil en 1946). Césaire prend les armes, celles de la poésie, du théâtre, de la parole pour conquérir une identité et une émancipation. « La poésie est une démarche qui par le mot, l'image, le mythe, l'amour et l'humour m'installe au coeur du vivant de moi-même et du monde. »


I comme Inattendu : la poésie de Césaire peut surprendre, dérouter, étonner. Elle demande de la patience et un regard neuf. Elle ne suit pas les règles classiques, on y trouve des mots d’un niveau de langue soutenu, des mots issus du créole ou même des mots nouveaux ( Par exemple, on peut lire « leurs croupissements musiquent…ou des mots comme « copahu » ou « manfenil » ) .


R comme Résistance. Césaire se bat pour construire les bases d’une société plus juste. C’est une «  résistance créatrice ». Il est un homme politique autant qu’un poète. Il a été maire pendant 56 ans et député pendant 48 ans.


E comme Espérance  dans l’avenir, dans l’homme, dans la magie et la force des mots malgré les écueils, les préjugés à combattre, la perte des valeurs et le poids du passé dans une île où l’esclavage a été très violent.

 

 

  1. Aimé Césaire est né en

  1. 1913

  2. 1943

  3. 1953

 

 

  1. Aimé Césaire est né

  1. En Guadeloupe

  2. En Martinique

  3. A Paris

 

  1. En 1935, il invente un concept

  1. La certitude

  2. La négritude

  3. Le colonialisme

 

 

  1. Aimé Césaire a écrit «  Moi, laminaire » mais qu’est-ce qu’un laminaire ?

  1. Un lampadaire des temps anciens

  2. Un dictionnaire de mots créoles

  3. Une algue accrochée à son rocher

 

  1. Aimé Césaire était très ami avec un autre poète

  1. Leopold Sedar Senghor

  2. Arthur Rimbaud

  3. Jacques Prévert

 

 

  1. Aimé Césaire a écrit

  1. Cahier d’un départ du pays natal

  2. Cahier d’un retour au pays initial

  3. Cahier d’un retour au pays natal

 

  1. Un de ses recueils de poésie s’intitule

  1. Les armes glorieuses

  2. Les armes miraculeuses

  3. Les larmes miraculeuses

 

  1. Aimé Césaire a exercé le métier de

  1. Professeur

  2. Editeur

  3. Ambassadeur

 

  1. Aimé Césaire fonde avec sa femme une revue appelée

  1. Tropisme

  2. Politique

  3. Tropiques

 

10) Quelle pièce de théâtre d’Aimé Césaire se passe à Haïti ?

a) La tragédie du roi Christophe

b) La comédie du roi Popov

c) La tragédie de Haïti

 

  1. On surnomme Césaire :

  1. Le Nègre général

  2. Le Nègre social

  3. Le Nègre fondamental

 

  1. Césaire a occupé des fonctions politiques

  1. Il a été maire et député

  2. Il a été Président de la République Française

  3. Il a été sénateur

 

Cahier d'un retour au pays natal 

Ce long poème en prose a été écrit en 1939 mais publié en 1947. Aimé Césaire réalise que le colonialisme a causé un désastre culturel et économique . Il interpelle violemment ses compatriotes pour leur demander de renouer avec leur culture ancestrale qui seule, permettrait de respecter les ressources matérielles et spirituelles. Il ne veut pas qu'ils s'inclinent et oublient leurs valeurs. Il veut " réveiller" son peuple pour qu'il retrouve le paradis perdu, celui de la liberté et de la poésie, présents dans la culture africaine. Il estime que si on coupe son peuple de son passé, on le coupe aussi de son avenir.


1er extrait :

Partir.
Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-
panthères, je serais un homme-juif
un homme-cafre
un homme-hindou-de-Calcutta
un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas

l'homme-famine, l'homme-insulte, l'homme-torture
on pouvait à n'importe quel moment le saisir le rouer
de coups, le tuer - parfaitement le tuer - sans avoir
de compte à rendre à personne sans avoir d'excuses à présenter à personne
un homme-juif
un homme-pogrom
un chiot
un mendigot

Suggestion atelier d'écriture: " Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-panthères, moi, je serais un homme- ...."

 

 

2e extrait

" Ni l’instituteur dans sa classe, ni le prêtre au catéchisme ne pourront tirer un mot de ce négrillon somnolent, malgré leur manière si énergique à tous deux de tambouriner son crâne tondu, car c’est dans les marais de la faim que s’est enlisée sa voix d’inanition… »

Cet extrait montre bien que des enfants avaient faim et que dans ces conditions, ils ne pouvaient pas apprendre.

 

3e extrait



Au bout du petit matin,  bourgeonnant d’anses frêles les Antilles qui ont faim, les Antilles grêlées de petite vérole, les Antilles dynamitées d’alcool, échouées dans la boue de cette baie, dans la poussière de cette ville sinistrement échouées.

Au bout du petit matin, l’extrême, trompeuse désolée eschare sur la .Au bout du petit matin, sur cette plus fragile épaisseur de terre que dépasse de façon humiliante son grandiose avenir – les volcans éclateront, l’eau nue emportera les taches mûres du soleil et il ne restera plus qu’un bouillonnement tiède picoré d’oiseaux marins – la plage des songes et l’insensé réveil.

 

4e extrait du Cahier d’un retour au pays natal

« Noël n’était pas comme toutes les fêtes. Il n’aimait pas à courir les rues, à danser sur les places publiques, à s’installer sur les chevaux de bois, à profiter de la cohue pour pincer les femmes, à lancer des feux d’artifice au front des tamariniers * . Il avait l’agoraphobie, Noël. Ce qu’il lui fallait c’était toute une journée d’affairement, d’apprêts, de cuisinages, de nettoyages, d’inquiétudes,

de-peur-que-ça-ne suffise-pas,

de-peur-que-ça-ne-manque,

de-peur-qu’on-ne-s’embête

Puis le soir une petite église pas intimidante, qui se laissât emplir bienveillamment par les rires, les chuchotis, les confidences, les déclarations amoureuses, les médisances et la cacophonie gutturale d’un chantre bien d’attaque et aussi de gais copains et de franches luronnes et des cases * aux entrailles riches en succulences, et pas regardantes, et l’on s’y parque une vingtaine, et la rue est déserte et le bourg n’est plus qu’un bouquet de chants et l’on est bien à l’intérieur, et l’on en mange du bon, et l’on en boit du réjouissant et il y a du boudin …et du café brûlant et de l’anis sucré et du punch au lait, et le soleil liquide des rhums… 

*tamariniers = espèce d’arbre * cases = maisons

Suggestion pour un atelier d'écriture: Comment décririez-vous «  votre » Noël, en reprenant le rythme et quelques constructions de phrases du poème de Césaire?

5e extrait du Cahier d’un retour au pays natal

Et elle est debout la négraille

La négraille assise

Inattendument debout

Debout dans la cale

Debout dans les cabines

Debout sur le pont

Debout dans le vent

Debout sous le soleil

Debout dans le sang

Debout

Et

Libre… 

 

Suggestion: illustrer le texte dessins ou collages...

Extrait de "Moi, laminaire"   ( 1982)

Maillon de la cadène

avec des bouts de ficelle

avec des rognures de bois

avec de tout tous les morceaux bas

avec les coups bas

avec des feuilles mortes ramassées à la pelle

avec des restants de draps

avec des lassos lacérés

avec des mailles forcées de cadène

avec des ossements de murènes

avec des fouets arrachés

avec des conques marines

avec des drapeaux et des tombes dépareillées

par rhombes

et trombes

te bâtir

Suggestion : commencer par " avec" et terminer par un verbe à l'infinitif.

 Soleil et eau

 

Mon eau n’écoute pas

Mon eau chante comme un secret

Mon eau ne chante pas

Mon eau exulte comme un secret

Mon eau travaille

et à travers tout roseau exulte

jusqu’au lait du rire

Mon eau est un petit enfant

Mon eau est un sourd

Mon eau est un géant qui te tient sur la poitrine un lion

O vin

Vaste immense

Par le basilic de ton regard complice et somptueux

 

Suggestion atelier d'écriture: continuer sur "Mon eau..." avec travail sur la métaphore

 

 

 La roue ( 1913)

La roue est la plus belle découverte de l'homme et la seule
il y a le soleil qui tourne
il y a la terre qui tourne
il y a ton visage qui tourne sur l'essieu de ton cou quand
tu pleures
mais vous minutes n 'enroulerez-vous pas sur la bobine à
vivre le sang lapé
l'art de souffrir aiguisé comme des moignons d'arbre par les
couteaux de l'hiver
la biche saoule de ne pas boire
qui me pose sur la margelle inattendue ton
visage de goélette démâtée
ton visage
comme un village endormi au fond d'un lac
et qui renaît au jour de l'herbe et de l'année
germe

 

 

Suggestion: chercher quelle serait "la plus belle invention de l'homme" et poursuivre en se laissant aller à des comparaisons

 

 

 

 

Dorsale bossale

 

il y a des volcans qui se meurent
il y a des volcans qui demeurent
il y a des volcans qui ne sont là que pour le vent
il y a des volcans fous
il y a des volcans ivres à la dérive il y a des volcans qui vivent en meutes et patrouillent
il y a des volcans dont la gueule émerge de temps en temps
véritables chiens de mer
il y a des volcans qui se voilent la face
toujours dans les nuages
il y a des volcans vautrés comme des rhinocéros fatigués
dont on peut palper la poche galactique
il y a des volcans pieux qui élèvent des monuments à la gloire des peuples disparus
il y a des volcans vigilants
des volcans qui aboient
montant la garde au seuil du Kraal des peuples endormis
il y a des volcans fantasques qui apparaissent et disparaissent
(ce sont jeux lémuriens)
il ne faut pas oublier ceux qui ne sont pas les moindres
les volcans qu’aucune dorsale n’a jamais repérés et dont de nuit les rancunes se construisent
il y a des volcans dont l’embouchure est à la mesure exacte de l’antique déchirure.

 

Suggestion d’écriture : Et chez vous, il y a …. ?

 

Nos coordonnées :

Collège Paul Symphor;

1, avenue Paul Symphor. 97231 . Le Robert ( Martinique) .

France DOM.

 

Biographie, quizz, acrostiche et choix des poèmes réalisés par :

Maeva Garondo ( 5e 4)

Soizic Belvent (6e2)

Yasmine Merine ( 6e2)

Anthony Meunier ( 5e2)

Edith Lise ( 5e2)

Aurélie Jean-Théodore ( 5e2)

Judikaelle Renar ( 5e2)

Laurent Hodebourg ( 5e2)

Célia Lise ( 3e3)

Nina Louis ( 3e3)

Lionel Thimon ( 3e3)

Karen Dupa ( 3e3)

Méryl Valier ( 3e3)

Mélodie Seraline ( 3e3)

Lorianne Caraman ( 3e4)

Jeannelle Remer ( 3e4)

Joseph Aquevillo ( 3e4)

Palcy Joshua ( 3e2)

Maros Mathieu ( 3e2)

Damonville Jordan ( 3e 2)

Laport Guenaël ( 3e2)















 



 

 

 

 

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Published by COLLEGE DU RONCERAY - dans Correspondance
29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 10:38

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par Khaoula

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Published by COLLEGE DU RONCERAY - dans Expression libre
26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 10:58
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Published by COLLEGE DU RONCERAY - dans Voyages et sorties
26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 10:21

Exposition au musée de la Reine Bérengère

du mercredi 1er décembre 2010 au 27 février 2011.

 

russie401.jpg

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Published by COLLEGE DU RONCERAY - dans Actualités
25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 10:02

A partir des mots ci-dessous, invente des titres de livre et crée une première et une quatrième de couverture.

 

La fille -Un copain -Les tartines- Le souffle -Dans la tête -Au ketcheupe- Au pinceau d'or-

Cinq -Des marquises -La comtesse- De l'assassin -Fille du monde- Cauchemar -

De l'assassin -Les disparus -Petits cochons -Pourquoi- A Noël -Les larmes -

N'oublie jamais- Dangereuses- Moi -J'irai croquer- Ne t'inquiète -Delphine -J'ai pas-

Inconnu -13 ans- Trop bavard -Rouge -De Fort Boyard -Je hais- Des ombres -L'enfant -

La dame -Où se cacher- Un tableau -Au musée -Dans les jambes -Comment écrire -

Un endroit -Qui tue- Du hérisson- L'atome -La vengeance- La nuit -Tricot -De cauchemars -

De l'inconnu -Le premier -Entre- En pyjama rayé -Mon coeur -Le garçon-

Avec mon chien -Le jour où -Nuit de folie- On a mangé- La loi- Baleine -Du TGV -

Les yeux bleus- Les joues -La plus belle -Pas pour moi -108 jours- Des fourmis -Les surfeurs -

Le fantôme -L'étrange- Du roi Boris- L'écrivain -Comme un cochon -Ornithorynque -

La plus courte -D'amour- Terre et ciel -A perdu -Passer -Cher-L'envol -Joyeux -Qui pleure-

De la momie -Un violon -Mon prof- Roses -Vendeur- La photo -Guerre -

Au rouge- Est un espion- Les saisons

 

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Published by COLLEGE DU RONCERAY - dans Concours
25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 09:16

Carte mentale du roman de Jenny Valentine

 

violet-park.png

 

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Published by COLLEGE DU RONCERAY - dans Prix des lecteurs 2011
24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 09:57

 

 

 

copyright Christian Bourgeois éditeur

 

Traduis la lettre du Père Noël écrite par l'auteur Tolkien à son fils John, le 22 décembre 1920 :

 

Dear John,

I heard you ask daddy what I was like and where I lived. I have drawned me and my house for you. Take care of the picture. I am just off now for Oxford with my bundle of toys, some for you. Hope I shall arrive in time : the snow is very thick at the North Pole tonight.

Your loving Father Christmas.

 

tolkien400.jpg

 

 

 

 

 

 

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Published by COLLEGE DU RONCERAY - dans Concours
24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 09:08

Tu trouveras les réponses au questionnaire dans le Okapi N° 903.

 

VRAI OU FAUX ?

 

1/ Au collège, les écoliers japonais portent un uniforme. VRAI

 

2/ Pour saluer ou remercier, les japonais se serrent la main.  FAUX

 

3/ Les japonais se déchaussent pour entrer dans les maisons. VRAI

 

4/  Le football est le sport le plus prisé des japonais. FAUX. C'est le base-ball.

 

5/ Les japonais aiment les bains publics.  VRAI

 

6/ Les japonais ne mangent que des sushis. FAUX

 

7/ On croise souvent dans la rue des femmes habillées en kimono. FAUX

 

8/ Les japonais rendent un culte aux ancêtres. VRAI

 

9/ Dans les appartements ou les maisons, des cloisons coulissantes en papier séparent les espaces. VRAI

 

10/ Les couples se donnent rarement la main en public. VRAI

 

 

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Published by COLLEGE DU RONCERAY - dans Concours